Ile sans relief, nous l'apercevons à seulement quelques milles de notre arrivée. Cocoa point et son interminable plage de sable blanc, fin comme de la farine sera notre premier mouillage.
Décidément, Barbuda se mérite. A peine arrivé, une houle de nord ouest est annoncée. Chose assez rare dans les caraïbes, cela engendre une mer formée dans les mouillages sous le vent qui, normalement, sont très protégés.
Résultat, il est pratiquement impossible de débarquer en annexe sur la plage. Les vagues qui déferlent avec force en interdisent l'accès.
Annoncé pour trois jours durant, nous décidons de trouver un mouillage plus abrité d'ou nous pourrons rejoindre la terre ferme.
Le problème est que les mouillages à Barbuda ne sont pas légion et que les protections possibles sont toutes relatives.
La visibilité étant bonne, nous décidons d'aller tenter un mouillage très peu fréquenté "Spanish Point" et pour cause. L'entrée est littéralement minée par des patates de corail dont les plus grosses sont répertoriées sur le GPS, pour les autres, ce sera à vue. Après une heure de slalom entre le bleu du lagon et le noir des patates, nous mouillons à "Gravenor bay" et là, comme par magie, la houle à disparue et nous sommes cernés par les récifs. Nous sommes là, seuls avec Jad au milieu d'un immense lagon. La vue et les dégradés de couleurs sont stupéfiants.
Nous sommes au bout du monde.
Oh! la belle patate...
Autant dire que le snorkling (palmes, masque et tuba) en ces lieux est un vrai régal.
Nous pouvons, enfin débarquer. Alors, un tour de pick up et en avant pour la rencontre des 1500 habitants peuplant Barbuda. La population est concentrée, essentiellement, à Codrington, la "capitale"
Ce midi, ce sera Poulet au BBQ
commerce local, véritable caverne d’Ali baba.
il est pas bon mon poulet !
Insolite, nos deux bateaux mouillés au loin au milieu de cet immense lagon