jeudi 3 décembre 2015

Retour en Martinique... la boucle est bouclée...

Un dernier salut aux "sister's rock" et nous voyons Cariacou s'éloigner sur l'horizon, puis c'est le passage sous le vent de la cote de "Union" enfin, quelques miles plus loin, nous pouvons distinguer les contours de Bequia ou nous ferons une courte escale d' une nuit, le hasard voudra que nous retrouvions là les équipages de Star Charger et de Quatsino pour partager notre pêche de la journée, deux Baraccuda. Un ultime moment de partage avant que nos routes se séparent définitivement.


Appareillage de Bequia à quatre heures du matin pour une longue navigation qui nous amènera à Sainte Lucie en passant sous le vent de Saint Vincent.



Après une courte escale à Rodney bay ( Sainte lucie )
Nous atteignons la Martinque et le mouillage de Sainte Anne le 15 novembre 2015.
voilà, la boucle est bouclée ! Nous sommes parti d'ici il y a plus de deux ans et nous voici à quelques jours de notre retour en France. Sensation bizarre, mèlé de joie d'avoir accompli notre rêve et de retrouver notre Normandie et la tristesse de quitter "notre" rêve bleu et cette vie de nomade que nous adorons.
Mais, pour l'heure, pas le temps de se laisser aller à la nostalgie. Nous devons préparer le bateau pour l'arrivée de thierry, béa et Céline, nos amis et copropriétaires de rêve bleu qui arrivent début décembre pour une nouvelle saison dans les Antilles. Alors, au boulot, il faut faire rentrer deux ans de souvenirs et autres dans six bagages de 23 kilos. Une gagure!


Le temps, également des derniers bons moments passés avec les copains bateaux et quelques picnic partagés.












Privilège et honneur, nous sommes invités à passer la Thanksgiving avec des équipages copains, Américains et Canadiens. Nous connaissons peu cette célébration, mais pour eux, c'est un moment très importants de partage et d'amitié en famille et avec des amis proches. Merci pour cette marque d'affection.












Dernier bord pour amarrer Rève bleu au ponton de la marina du Marin.
Qu'il est doux le ronron du Volvo sous nos pieds. Il ne nous aura jamais fait défaut comme le reste du bateau d'ailleurs. Il masque le silence qui règne à bord. Chacun évalue, interieurement, le chemin parcouru et pense aux nouvelles pages à écrire, mais l'heure du bilan n'est pas encore arrivé.



Alors, au revoir les Antilles et merci à tous pour cette parenthèse qui ne referme pas aujourd'hui, mais laisse sa place à quelques points de suspension...