lundi 28 octobre 2013

Sainte-Anne...le charme paisible.

Le village ou ville de Sainte Anne, sur la cote sud de la Martinique entre la ville du marin et la superbe plage des salines. L'ambiance est à la nonchalance, on coule des jours heureux sans stress. Les touristes sont encore rares et les étales de plusieurs boutiques sont encore remisées.




Nous sommes au mouillage à une centaine de mètres du quai de débarquement.
une minute d'annexe et nous accostons au ponton.



Ce matin, depuis le quai, on entend monter des chants d'enfants. Cela semble provenir de la jolie petite église de Sainte- Anne. Nous nous approchons, les voix se font plus précises, c'est une chorale religieuse en pleine répétition. Rythmé par le tempo d'une batterie, les cœurs donnent à la place devant l'église et alentours une atmosphère particulière. on a envie de s’asseoir là sur un banc à l'ombre de ces grands arbres et ce laisser bercer par les douces mélodies.







Après cet intermède musical, nous arpentons les rues...





... et montons jusqu'au calvaire, non pas à cause d'un tsunami, mais pour la vue.





 




Le long de la plage, les entraînements de Yoles ont repris

vendredi 25 octobre 2013

Larguer les amarres ...

Encore une semaine à la marina du marin sous une chaleur accablante. On suffoque de nuit comme de jour avec une humidité de 85 %. Nous quittons le bord de chimère Jaune, le catamaran de Claude, qui nous a hébergé dans cette phase de préparation. Peu à peu nous prenons nos marques sur Rêve bleu, nous investissons l'antre de notre fier rafiot rutilant, ne demandant plus qu'à avaler les miles.

Demain, nous larguons les amarres et quitterons ce quai de fournaise.

Mardi 22 octobre 2013. Appel à la VHF à la capitainerie. "capitainerie du marin de rêve bleu, nous levons l'ancre", il est 11 h.. Direction Sainte- Anne pour prendre notre premier mouillage.

Depuis des mois, l' image de ce mouillage, un ti punch à la main et le soleil couchant sur l'horizon, nous a motivée à toutes les étapes.
Il est là, devant l'étrave, à quelques milles et on y va en glissant doucement au fil de l'eau.

12 heures, l'ancre est plongée dans les fonds turquoises de la baie de Sainte Anne. Sortez le TI PUNCH!



Progamme ... repos, repos,repos et,évidement, pêche pour Valentin.





mercredi 16 octobre 2013

A l'eau... comme prévu.

Après le dur labeur voici enfin la récompense. Rêve bleu s'extirpe de sa prison d’étais et de sangles. Slalome entre les autres échoués saisonniers.Les pros du chantier manipulent la prunelle de nos yeux avec une assurance incroyable pendant que moi je me liquéfie.




Et...., miracle, après toutes ces épreuves, Le rêve flotte sur le bleu...


Mise en route du moteur, qu'il est doux de l'entendre ronronner. Premiers tours d'hélice, direction la marina du marin pour peaufiner la préparation...






dimanche 13 octobre 2013

Un peu de détente...

Attention, les voici, les voila, les premières photos de l'hivers tropical.


Rêve bleu fraîchement repeint sous la flottaison et polishé tout de beau.
Au passage, j'ai perdu 10 kilos ou 10 litres.
Cela m'a donné une idée, pour tout ceux qui veulent perdre du poids, venez donc au chantier du marin.
 En combinaison étanche, par 40 °, de 6 h. du matin à 14 h., le résultat est garanti mais pas remboursé.
Pourquoi 14h.? parce qu'après il fait plus de 50°sous le soleil au zenith.

Remise à l'eau prévue mercredi 16 octobre à 11 h. 


... et pendant ce temps là...
Papa est en haut qui bosse sur l'bato
Maman est en bas qui brasse à l'endroit
Valentin est au centre qui nage à plat ventre


Ah! la belle plage de Sainte-Anne...
C'est à peine si j'ose vous donner la température de l'eau...
Bon, d'accord, 30°.

mardi 8 octobre 2013

Nous y voila !


Après 4 jours d'acclimatation, je me décide, enfin, à vous envoyer ces quelques photos. Ce ne sont pas encore les eaux turquoises et le soleil débordant tant annoncé, mais, je vous le promet, ça va venir. J'attends,  pour cela, que la température en métropole, flirte avec le 0°.
Aujourd'hui, c'est jour de pluie, ça tombe bien, j'avais prévu de commencer la peinture antifoullig, mais comme on dit ici, "pani pwoblem" demain peut être. Il fait, tout de même, 30°.
On est toujours en décalage Horaire. Si on se lève avant le champ du coq, vers 5 h., c'est déjà une grasse matinée. C'est plutôt 3, 4 heures. Le soir, on s'effondre à 20 heures.
J'ai calé la remise à l'eau du bateau pour le 16 octobre à 11 h. En attendant, nous sommes hébergé sur le catamaran de notre ami, Claude, encore un grand merci. Il ne faut pas que l'on s'habitue de trop à l'espace disponible sur ce genre d'engin. D'ailleurs, on a trouvé la parade, nous n'avons pas déballé nos sacs.


Yahooo ! nous sommes enfin sur le pont de notre "rêve bleu"


Soleil, vous avez dit soleil ????



dimanche 6 octobre 2013

un vol sans soucis

J’écris ces lignes à 30 minutes de l’atterrissage. On a eu 8h pour réaliser, qu’aujourd’hui, il n’y avait ni ménage, ni rangement, ni travaux. On s’ennuierait presque ; non, là j’exagère. Sandrine a piqué un roupillon de 3 h, valentin a user la manette de jeu de l’avion, quant à moi, deux films, une sieste après deux verres de côte du Rhône. Air Caraibes, ça sent bon le soleil et les eaux turquoises.

J-1

Depuis le dernier article, nous avions la tête dans le guidon et non à nourrir le blog. Une chose est sure, les journées de 24h sont trop courtes. Le mois de septembre a été une course contre le temps, nous avons même repoussé notre départ de 48 h, et dire que notre projet a pour un des objectifs de prendre son temps.
Enfin, c’est le tribut à payer pour vraiment mesurer notre aventure dans toutes ses dimensions.

Hier soir, mercredi 3 octobre, nous avons tourné la clef de la serrure de la maison pour de bon,

Ah!, on peu dire que nous l'avons attendu ce moment. Demain on décolle pour le début de l'aventure. Comment dire ? ce sentiment bizarre que tout va basculer, on est là au bord du précipice, est ce que l'on a tout bien fait et bien pensé?  Le vertige  créée par l'arrêt brutal de l'effervescence de ces derniers mois. Le silence du saut amené doucement par les embrassades et adieux déchirants des proches, famille et amis. Je n'avais pas mesuré , à sa juste valeur, combien notre départ pouvait bouleverser tous ceux qui nous aiment et nous même. Nous ne partons pourtant pas définitivement, mais il faut croire que deux années paraissent longues et courtes à la fois. On vous aime !!!!!!