jeudi 5 février 2015

Barbuda...l'authentique parfum de bout du monde...

Dépendance d'Antigua, nous atteignons Barbuda après 30 milles d'une navigation de concerve avec Jad.
Ile sans relief, nous l'apercevons à seulement quelques milles de notre arrivée. Cocoa point et son interminable plage de sable blanc, fin comme de la farine sera notre premier mouillage.



Décidément, Barbuda se mérite. A peine arrivé, une houle de nord ouest est annoncée. Chose assez rare dans les caraïbes, cela engendre une mer formée dans les mouillages sous le vent qui, normalement, sont très protégés.
Résultat, il est pratiquement impossible de débarquer en annexe sur la plage. Les vagues qui déferlent avec force en interdisent l'accès.
Annoncé pour trois jours durant, nous décidons de trouver un mouillage plus abrité d'ou nous pourrons rejoindre la terre ferme.
Le problème est que les mouillages à Barbuda ne sont pas légion et que les protections possibles sont toutes relatives.

La visibilité étant bonne, nous décidons d'aller tenter un mouillage très peu fréquenté "Spanish Point" et pour cause. L'entrée est littéralement minée par des patates de corail dont les plus grosses sont répertoriées sur le GPS, pour les autres, ce sera à vue. Après une heure de slalom entre le bleu du lagon et le noir des patates, nous mouillons à "Gravenor bay" et là, comme par magie, la houle à disparue et nous sommes cernés par les récifs. Nous sommes là, seuls avec Jad au milieu d'un immense lagon. La vue et les dégradés de couleurs sont stupéfiants. 
Nous sommes au bout du monde.


Oh! la belle patate...
Autant dire que le snorkling (palmes, masque et tuba) en ces lieux est un vrai régal.


Nous pouvons, enfin débarquer. Alors, un tour de pick up et en avant pour la rencontre des 1500 habitants peuplant Barbuda. La population est concentrée, essentiellement, à Codrington, la "capitale"









Ce midi, ce sera Poulet au BBQ

commerce local, véritable caverne d’Ali baba.








il est pas bon mon poulet !




Insolite, nos deux bateaux mouillés au loin au milieu de cet immense lagon










samedi 31 janvier 2015

Escapade à Antigua et Barbuda...

Une courte escale en Guadeloupe à Gosier et Saint- François et nous voilà en route pour Antigua. Nous y retournons avec plaisir et plein de découvertes à faire.
L'an passé, nous n'avions pu faire que la partie ouest et l'intérieur de l'île, faute aux conditions climatiques qui nous interdisaient l'approche de toute la cote Est exposée à l'Atlantique et aux Alizés. Barbuda qui dépend d'Antigua, également, avait échappé à notre visite pour les mêmes raisons.

Départ de Saint- François de nuit (5 h du mat)...




... passage de la pointe des châteaux à l'extrémité Est de la Guadeloupe au petit matin.
Un cap redouté qui symbolise le passage en Atlantique et annonce la cote au vent. 
Aujourd'hui il fera bonne figure et nous laissera passer en douceur...


... Quelques heures plus tard, la nature nous gratifie d'un spectacle à couper le souffle. 
La baleine à bosse nous salue de plusieurs sauts impressionnants. Je déroute rêve bleu de quelques centaines de mètres pour assister à la représentation au plus près, pas trop, tout de même. La dame, longue de plusieurs brasses et pesant quelques tonnes doit pouvoir s’ébrouer avec grâce en toute quiétude. Nous en observerons deux, nageant et sautant de concert... magnifique...


... plus loin, nous croisons la route d'un banc de globicéphales impressionnants en route vers le large, probablement, les côtes Africaines.






Nous arrivons après 10 heures de navigation à English Harbour, port d'entrée et repère du célèbre Nelson. L'ambiance est toujours "So British" et nous mouillons au milieu des méga yacht dont Antigua s'est fait une spécialité d’accueil. 

Cap sur la côte Est...


Green Island, petite île déserte à quelques centaines de mètres de l'île principale.
On se retrouve seuls dans ce mouillage paradisiaque.



...Les tortues saluent notre arrivée...

...dans cette baie protégée, ti prate peut prendre l'annexe seul pour aller pêcher.
Les Carangues et autres poissons n'ont qu'à bien se tenir...

...L'intérieur de l'île est une jungle impénétrable. Alors, à nos coupe coupe et au boulot.
Nous avons décidé de la traverser de part en part.



Après quatre jours d'un travail de força, nous atteignons l'autre coté.
Avec quelques éraflures, ampoules et avoir sués tout notre soûl, nous sommes fiers d'avoir accompli cette route traversière qui pourra servir à d'autres aventuriers.


... Après quelques jours, l'équipage de Jad nous rejoint et nous empruntons, ensemble, notre ouvrage...





Le soir venu, à la Robinson, nous dînerons sur la plage avec quelques nourritures locales pêchées par Pierre.




Un moment hors du temps, nous allumons des lampions pour qu'ils portent nos souhaits plus loin. Sans doute ceux pour que ces instants se reproduisent aussi souvent que possible.