samedi 14 décembre 2013

Très chère et jolie Antigua

Ancienne colonie Britannique, l'île a acquis son indépendance en 1981. Le dépliant touristique nous promet l'île au 365 plages, tout un programme. Dés notre arrivée, nous jetons l'ancre à English Harbour où l'amiral Nelson basait le gros de la flotte Britannique. Un port pratiquement invisible du large et très bien défendu. De là, il pouvait contrôler tout le commerce en mer des caraïbes. Nous débarquons en annexe sur les Nelson's Dockyard, un endroit qui a gardé toute sa superbe, un endroit comme savent les conserver les Anglais. Les anciennes garnisons, les villas coloniales et même un musée à la gloire de la célébrité locale tout y est, comme au temps de la splendeur de l'empire Britannique, le temps s'est arrêté le long de ces quais. Le polo blanc, le bermuda crème fraîchement repassé, les chaussures bateau impeccables, sont de rigueur. Nous dénotons quelques peu avec nos tee shirt, short et tong. Mais bon, cela ne nous empêche pas de saluer dignement d'un "good morning" la faune locale, qui après hésitation et sur notre insistance, nous retourne, non sans nous avoir dévisagé de la tête aux pieds un "hye", ce qui, pour les incultes signifie, "salut". On s'en contentera.  
La culture de la canne à sucre, pratiqué en monoculture à grand renfort d'esclaves venus d'Afrique, assurait, jusqu'à récemment, les revenus de l'île. Complètement tombée en désuétude, cette économie à été remplacée par le tourisme et le gouvernement à décider de céder les plus beaux sites et terrains à de riches investisseurs, principalement Américains.
Cela crée une vision instantanée assez déroutante. On a une population locale, 70000 habitants, à 95 % noire, concentrée, essentiellement, dans la capitale, Saint-Johns et quelques gros bourgs.
De somptueuses et parfois exubérantes propriétés de richissimes américains regroupées dans les plus belles parties de l'île où l'on doit montrer patte blanche pour y pénétrer et où sont embauchés les locaux, le tout dans un esprit "so british" d'ancienne colonie où le noir ne vous regarde pas dans les yeux dans les zones ou il est là pour travailler. En dehors, on retrouve vite l'esprit Caraïbe, dans la cacophonie des sonos en délire, la population se montre chaleureuse et avenante envers l'étranger qui cherche à comprendre. Il faudra encore quelques années pour s'affranchir totalement de cet esprit colonial qui nous met mal à l'aise.
Passé le moment de déroute et après avoir appris certains codes, nous avons aimé Antigua avec toutes ses composantes et , effectivement, ses plages superbes que nous n'avons pas compté, mais nous croyons le dépliant sur parole.


Si ce n'est pas les maisons de milliardaires, ce sont les yachts, ou peut-être les deux.




Tel père ...
... tel fils.



on aperçoit l'île de Montserrat sur l'horizon.


lit-cabane.

il est pas beau, le tableau ?

et celui là ?

Le meilleur pour la fin !




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