dimanche 1 décembre 2013

La Guadeloupe ... grandeur nature.

Le phare de vieux fort qui marque l'extrême sud de la Guadeloupe.

Nous sommes arrivés en Guadeloupe au sud de basse terre à deux heures de navigation des Saintes. Nous avons pris l'option de prendre une place à quai dans la petite marina de rivière sens, toujours pour les mêmes raisons; Refaire les pleins et la toilette du bateau après une période de mouillage, ainsi qu'une mise en sécurité du bateau pour pouvoir aller visiter l'île sereinement.
Les guides nautiques ne sont pas avenant envers cette marina. En effet, elle a été détruite en 1999 par le cyclone Lenny et depuis les travaux ne semblaient pas avoir été entrepris pour sa réhabilitation. Il a fallu que l'on se démène pour obtenir des infos récentes et des contacts. Après de nombreuses tentatives nous avons les renseignements recherchés, nous pouvons y accéder avec notre important tirant d'eau (2 m). Les travaux ont été réalisés il y a plus d'un an. Ponton neufs, draguage du chenal d'accès et tous les services d'une marina, internet illimité compris. Messieurs les guides nautiques à vos actualisations !


Une fois amarré, ne cherchez pas ici des infrastructures touristiques que l'on peut trouver dans d'autres îles de la caraïbes, aucun guide, aucun tour opérateur, office du tourisme introuvable. La Guadeloupe de ce coté ci, côte sous le vent, se dévoile à ceux qui ont l’opiniâtreté d'aller à la pêche aux informations. Rien, ou pratiquement, n'est fait pour le tourisme. Mise à part quelques spots connus (réserve Cousteau, maison de Coluche, un charmant petit zoo), Basse Terre est réservé aux amateurs de grande randonnées avec son immense parc national qui couvre une bonne partie de l'île. Effectivement, la forêt tropicale est luxuriante et magnifique. Seul Hic, elle est impénétrable et protégée. Conséquence, on ne peut l'admirer qu'a de très rares endroits par des chemins de grandes randonnées réservés aux bons marcheurs ou du bord de la route. Le volcan aussi mérite le détour. La soufrière qui culmine à 1500 m d'altitude peut être approché au plus près de son cratère encore en activité. Mais là encore, il faut de l'entrainement et de l'équipement pour s'en approcher. Tout cela est un peu frustrant avec un enfant de huit ans. Nous ferrons, tout de même quelques belles balades au pied du sommet où Ti pirate, comme nous d'ailleurs, découvrira quelques manifestations volcaniques au détour d'un sentier. Des fumerolles de gaz, brûlantes et chargées en souffres. 
Qui se souvient des fameuses "boules puantes" de nos jeunes études?
et bien, la source est ici. 
Redescendons vite retrouver l'air pur!

la cascade aux écrevisses. Pas vu les bebêtes !

Raton laveur

pont de singe

presque, au sommet de la Guadeloupe (1200m)

Nous aussi on a des vêtements chauds, lieu dit "la citerne" 
à 300 m en contre bas du cratère de la soufrière.

bec de perroquet

attention, ça glisse ...





Après une incursion en grande terre, l'autre partie de la Guadeloupe, plus touristique avec ses plages de sable blanc. Nous rendons la voiture que nous avons depuis 4 jours. Nous avons pu, vraiment, découvrir cette partie du territoire et ses habitants. Les Guadeloupéens que nous avons croisé ont été adorables, peut être pour compenser la mauvaise image que l’île à aujourd'hui. Ils sont terrorisés par des "gangs", apparemment, qui sèment le chaos. Les magasins ferment à la tombées de la nuit, 17 h 30, de peur de se faire braquer. Tout le monde à changé ses habitudes pour s'adapter à cette nouvelle situation. Triste sort pour un département Français qui ne demanderai que de la paix et de la sérénité. Peut être, faut-il chercher dans l'histoire lointaine et plus récente, ce qui a abouti à une telle situation?

Nous quittons la marina de rivière sens pour nous rendre dans le nord de basse terre, à Deshaies.
Dernier mouillage en territoire Français car demain, nous appareillons pour l'île d'Antigua, dont nous ne savons pas grand chose. Encore de nouvelles découvertes en perspective...

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