vendredi 23 mai 2014

Canouan... le parent pauvre...

Coincée entre Béquia et les Grenadines, Canouan offre peu de services aux bateaux de passage. Il n'y a aucune administration (immigration et douanes) qui permettraient d'intensifier le trafic. Le mouillage de Charlestown Bay ne présente pas trop d'intérêt si ce n'est qu'il est vaste et vu le nombre de bateaux qui s'y arrêtent on peut mettre beaucoup, mais vraiment beaucoup, de chaîne.
A terre, le contraste est saisissant en venant de Moustique. En deux heures de navigation, on a changé de planète. A l'univers aseptisé et feutré de la première succède l'anarchie architecturale, les bruits et les odeurs de tas d'ordures qui s’amoncellent aux coins des "rues", de la seconde. 
Le choc est rude et nous ramène à la dure réalité. Nous sommes ici dans l'authenticité. Sur ces petites îles, aux ressources quasi inexistantes, la vie des habitants est rythmé par les mouvements des navires en escale, le retour des bateaux de pêche et milles petits boulots, pour tirer un maigre revenu de subsistance. 
L’accueil des locaux est toujours sympathique et intrigué. 
Deux grands hôtels tentent de survivre face à l'offre mondiale, mais on sent bien que les motivations des propriétaires sont ailleurs. La rentabilité de ces établissements n'est pas dans le taux de remplissage.





Nous sommes à la fin de la saison sèche, 
on peut remarquer que la végétation attend la pluie avec impatience.


Petit verre, le soir au superbe bar d'un des l’hôtels avec vue imprenable sur "rêve bleu" et "Parati", 
couché de soleil en prime.

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